Virtue's Last Reward
Virtue's Last Reward

The Nonary Game Virtue’s Last Reward – 55h pour sortir

Zero Escape The Nonary Game Virtue’s Last Reward est un visual novel en japonais et anglais dont l’histoire est particulièrement bien ficelée. Les énigmes sont très accessibles, elles demanderont parfois un peu plus de réflexion, mais même en anglais rien d’insurmontable les énigmes sont très graphiques et très bien expliquées. Les protagonistes qui vous accompagnent, que vous ayez confiance en eux ou non, vous guideront si vous avez des difficultés.

Réédité en HD sur PS4 et PS Vita en 2017, The Nonary game Zero Escape Virtue’s Last Reward fait partie d’une trilogie éditée par Spike Chunsoft et Aksys Games.

La première sortie de Virtue’s Last Reward date de 2012 sur Nintendo 3DS et PS Vita.

Achetez le jeu vidéo The Nonary Games |||  Voir les soluces des salles en vidéos

Vous vous réveillez dans une pièce qui semble être un ascendeur, complètement sonné vous essayez de reprendre vos esprits. Une jeune fille attend patiemment votre réveil recroquevillée sur elle-même, elle semble un peu blasée. Bizarrement elle se souvient de votre nom : Sigma, alors que vous vous ne vous connaissez pas. Plus tard, après avoir résolu la première énigme pour sortir de la pièce, vous rencontrez d’autres personnages aussi perdu que vous, du moins c’est ce qu’ils laissent paraître. Vous êtes 9 personnages enfermés dans une sorte de bounker, pour sortir vous allez devoir vous allier à des personnes que vous ne connaissez pas et qui ne sont pas pressées de vous donner des renseignements. Leur ferez-vous confiance ou bien les trahirez-vous ? Pour sortir il faut bien choisir.

Virtue’s Last Reward : un jeu d’énigmes, riche en rebondissement


Virtue’s Last Reward est un jeu très riche, s’il laisse au premier abord un sentiment d’inachevé selon le chemin que vous prenez, vous n’aurez plus la même impression en parcourant toutes les branches du jeu. L’histoire est complexe mais facile à comprendre, les énigmes sont découvertes par touts les personnages en même temps mais bien expliquées. L’histoire et ses différents maillons également. J’ai passé un agréable moment à résoudre avec un peu de challenge les différentes énigmes des salles et le jeu en lui-même tient vraiment en haleine. Rebondissements, découverte du passé et des relations entre les protagonistes, les histoires de chacun sont plus intéressantes les unes que les autres. Il faudra creuser pour connaitre la vérité mais dans Virtue’s Last Reward on en connait pas l’ennui, même si parfois certains dialogues sont répétés pour bifurquer sur une autre branche d’histoire, cela se passe très rapidement avec la possibilité de passer les dialogues.

Les dialogues sont très explicites, les choses importantes sont répétées pour aider à la compréhension et les personnages semblent de vraies personnes coincées au même endroit que vous, il leur faudra aussi des explications. Les dialogues se laissent lire facilement et vos choix dans l’AB Game qui est un mini-jeu dans le jeu, changeront sensiblement l’association que vous pourrez faire avec certaines équipes.

Je conseille vivement de tester toutes les branches et les différents choix, cela se fait vraiment facilement, et l’expérience du jeu n’en sera que plus riche.

Virtue’s Last Reward : la complexité du jeu


Après avoir posé quelques bases du jeu ci-dessus, il faut quand même en dévoiler un peu peut plus pour comprendre la richesse et la complexité de l’histoire. Zero Escape est un jeu ficelé par Zéro, un protagoniste dont vous ne savait rien. Il est machiavélique, il met à l’épreuve vos réflexions et votre humanité pour pouvoir en réchapper. Même si l’humour est au rendez-vous avec une mascotte en forme de lapin qui se désigne comme zéro, ne pensez pas que la tâche sera facile ni même joyeuse… Si vous ne faîtes pas ce qu’il faut plusieurs fins vous attendent dont de nombreuses morts. Pour arriver à véritablement sortir de ce jeu c’est avec astuces et réflexions que vous en sortirez.

Un point commun vous rattache vous et les 9 autres personnages enfermés avec vous : une montre. Elle désigne une couleur et si vous êtes en équipe ou solo, les couleurs combinées avec les bonnes personnes vous permettent de débloquer l’entrée de certaines portent. Attention à vos agissements car parfois plusieurs combinaisons sont possible et selon vos faits et gestes, certains personnages ne voudront plus collaborer avec vous.

Outre le fait de servir de passe, la montre à aussi d’autres fonctionnalité, elle désigne un chiffre, des points, vous en avez 3 au début du jeu il vous en faudra 9 pour passer par la mystérieuse porte floquée d’un 9. Vous devez donc gagner des points, mais vous pouvez aussi en perdre et à zéro point vous mourrez grâce aux injections qui sont prévues dans la montre.

Le jeu vous permet d’aller et venir dans les différents dans les différentes branches, rien n’est laissé au hasard, ce système très bien pensé est pour vous faciliter la tâche et rendre plus agréable le fait de rejouer certaines parties, mais il a une plus grande utilité que vous ne le pensez.

Même s’il y a parfois des puzzles games assez communs lorsqu’on est habitué à ce genre de jeu, du genre un master mind par exemple, les énigmes du jeu sont parfaitement ficelées et encrées dans la trame globale. Encore une fois rien n’est laissé au hasard et chaque salle dont vous sortirez vous en apprendra plus sur le lieu dans lequel vous êtes coincés, sans parler également des dossiers secret que vous pourrez trouver.

Chaque salle est un endroit unique est à son propre univers. J’ai parfois été un peu perdue dans les énigmes, surtout lorsqu’il fallait faire des calculs, mais rien d’insurmontable avec de l’analyse. Tous les indices et objets à récupérer sont d’une parfaite logique ce qui aide à avancer rapidement dans la pièce. Ainsi ne reste que quelques énigmes un peu plus complexe pour la fin du jeu, mais il faut savoir souffrir pour connaître la vérité.

On peut parler de relation entre les personnages, mais en même temps dans Virtue’s Last Reward on ne l’entend pas de la même façon. En effet, il y a un petit jeu après chaque salle d’où vous devrez sortir qui vous invite à vous alliez à votre équipier ou votre équipière ou à le/la trahir. Ainsi selon vous gagnerez des points ou en perdrez. Ce jeu dans le jeu perd son importance si vous choisissez de connaitre toutes les fins. Le jeu vous pousse à le faire, ainsi vous découvrirez et développerez des relations différentes selon les branches.

Virtue’s Last Reward : Le temps et les dimensions


Attention ici il y a matière à spoiler. Le temps est un élément principal de l’histoire profonde du jeu. En effet, le jeu vous encourage à prendre des branches différents, à faire parfois un choix différent entre « Ally » et « Betray » juste pour voir. Et c’est la curiosité qui va vous amener à terminer le jeu. Au départ je n’ai pas partie pour faire tous les jeu et finalement, il m’a complètement happée par son histoire sinueuse, qui soulève plus de questions que ne donnent de réponses et qui pourtant apporte un grand intérêt.

Tout est absolument lié, les branches des différentes fins, la montre qui simule aussi le temps, les découvertes faîte grâce au pièces, les moment de calme et de dialogues avec les différents protagonistes qui sont finalement plus liés que l’on ne le pensait au départ. Le passé de chacun, leur relation cachée, leur propre réflexion qui vous font avancer pour comprendre l’histoire. Tout ceci forme un tout pour rendre une histoire complexe, bien ficelée, qui semble pour une dimension autre à chaque tournant et je pèse mes mots en disant ceci.

Virtue’s Last Reward : l’air est trop sérieux, apportez les femmes pour nous détendre


C’est un jeu japonais… est-ce que vous saisissez le sens caché de mon début de phrase ? Grosses poitrines, personnages féminins dénudés sans raison, il faut du moémoé pour ce détendre les méninges entre deux énigmes. Ainsi vous aurez deux personnages féminins qui de part lur apparence sembleront complètement dénuées de toutes fonctions cognitives de matière grise. Et malheureusement parfois leur dialogue sont tout aussi à la hauteur de leur petit tenue, cela ne vole malheureusement pas haut. Et lorsqu’on en apprend plus sur elles, il n’y aucune justification à cet accoutrement et des dialogues parfois bas, même s’ils sont peu nombreux.

Forcément même si on ne voit rien de spécial, il y a toujours un petit côté pervers d’un ou plusieurs personnages qui se sent obligés de donner une tournure un peu obscène à une situation, ou bien demande (de droit bien entendu) de voir certaines protagonistes en mayo de bain… Heureusement que ce genre de dialogues ne forment pas la majorité du script, et il se laisse découvrir selon mes choix un peu plus tard dans le jeu, mais ce n’était vraiment pas nécessaire et même pour un jeu de 2012 c’était déjà complètement périmé… dommage. Vu l’importance donnée au côté sérieux de l’histoire, il aura été préférable de donner un humour plus intelligent aux dialogues des personnages, plutôt que de tourner un personnage important en pervers tout juste bon à mater quelques fesses et autre…

En conclusion


J’ai passé un peu plus de 55 heures pour finir le jeu en long en large et en travers, j’ai complètement accroché à l’univers, même si parfois certaines choses m’ont laissé perplexes et qui font baisser la note. Le jeu est un classique dans sa complexité, la justesse de la difficulté des énigmes, sa logique dans l’histoire et une trame parfaitement ficelée. J’aurai voulu en voir encore plus !

Procurez-vous le jeu ! cette version est vendue avec le premier opus sorti.

Voir les soluces des salles en vidéos