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Saviors of Sapphire Wings et Stranger of Sword City Revisited est une compilation regroupant Stranger of Sword City Revisited, paru chez nous en 2016, et Saviors of Sapphire Wings qui n’était paru qu’au Japon en 2010. Réunis sur un seul et même support, que valent réellement ces 2 Dongeon-RPG ?
Sommaire
Saviors of Sapphire Wings et Stranger of Sword City Revisited – Un peu d’histoire
Dans Stranger of Sword City Revisited, c’est à la suite d’un crash d’avion dont vous êtes le seul survivant qu’un groupe se faisant appeler les “Etrangers” vous recueille et vous demande d’intégrer leur guilde afin de chasser les démons qui peuplent leur territoire. Accompagné de la fille de cette guilde qui vous a recueilli, et apprenant que vous êtes doté d’une âme immortelle, vous allez devoir vous frayer un chemin à travers ce monde inconnu pour tenter de rentrer chez vous ou bien de rester définitivement à Sword City, là où se situe la guilde.
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Quant à Saviors of Sapphire Wings, le jeu est une légère refonte du jeu original dénommé Entaku no Seito: Students of Round, avec sensiblement les mêmes ajouts que pour l’autre jeu de la compile. Les développeurs ont donc le mérite d’avoir fourni assez d’efforts pour que cette compile apportent suffisamment à ceux qui auraient déjà fait les 2 jeux, mais aussi pour les néophytes de cette série – en particulier les habitués des D-RPG en général, qui seront ravis du contenu très dense proposé, les autres risquant de rester à quai tant ces 2 jeux s’adressent très rapidement aux joueurs expérimentés.
Cependant, visuellement parlant les 2 jeux sont restés les mêmes, ce qui constituent une déception, tant leurs graphismes ne brillent ni par leur beauté, encore moins par leur animation, plutôt statique par ailleurs. Heureusement, l’intérêt de cette compile ne se situe pas à ce niveau, mais plutôt pour leurs gameplays très riches et leurs scénarios prenants.
Beaucoup de points communs ?
Parfois, certains donjons proposés dans les deux jeux vous sembleront très familiers, car très similaires dans leur construction. Cependant, quelques différences viennent tout de même pointer le bout de leur nez : en effet, autant Stranger of Sword City Revisited pourra d’emblée apparaître complexe pour les néophytes, autant Saviors of Sapphire wings s’en distingue par une approche davantage didactique et surtout par des menus plus accessibles. À noter que Stranger of Sword City se distingue par le fait que le système de relation entre personnage n’existe pas, mais aussi par sa possibilité d’avoir 3 fins de jeu différentes !
Au final, on a plutôt affaire à 2 jeux jumeaux, comme si les 2 jeux étaient 2 interprétations différentes, mais très proches, d’une histoire possédant la même atmosphère, le tout sous fond de dark fantasy. C’est tout du moins l’étrange impression que vous ressentirez probablement une fois les 2 jeux achevés. D’autres petites différences sont de la partie, mais se résument bien souvent à des détails peu significatifs : ainsi, par exemple, dans Saviors, vous pouvez ranimer vos personnages avec des objets, tandis que dans Stranger il vous faudra de l’argent ou laisser du temps s’écouler pour les réintégrer à votre équipe.
Le système de combat
Affinités entre personnages qui combattent ensemble, niveaux qui augmentent de façon classique, système de classes et apprentissage de capacités au fur et à mesure de votre progression : tout y est, et ce, pour des heures de plaisir avec parfois des combats acharnés qui vous demanderont beaucoup d’efforts pour triompher. Et en prime, cerise sur le gâteau, le système de personnalisation de vos personnages est très poussé, vous aurez de quoi passer des heures dans le menu du jeu rien que pour développer tel personnage dans telle classe proposée, ce qui se répercutera visuellement à l’écran : que demander de plus ? La recette n’a pas changé depuis la sortie originale de ces jeux, mais, au moins elle demeure pleinement efficace.
Autre atout indéniable : le système de défense. En effet, vous aurez la possibilité de contrer les attaques adverses : tout dépendra de l’arme dont vos personnages disposent et du type d’attaque encaissée, mais si le contre réussit, non seulement vous ne prenez aucun dégât, mais en plus vous paralysez l’adversaire ! De quoi pouvoir ensuite l’enchaîner en toute tranquillité. Idéal, vu que le jeu en lui-même propose une difficulté assez dense et le risque de game over n’est jamais très loin… Surtout si vous débutez dans le genre. Mais heureusement on peut ressusciter ses personnages, ce qui allège quelque peu cette contrainte.
Un RPG classique ?
Petite nouveauté – car il en faut bien une ! – les doublages japonais apportent davantage de vie dans les dialogues, nombreux, très nombreux, par ailleurs – ce qui est normal pour ce genre de jeu. Parfois peu intéressants, ceux-ci ont le mérite d’amplifier la profondeur des deux jeux, bien que paradoxalement les personnages incarnés ne soient pas dotés de charisme très profond. On aurait aimé un background approfondi les concernant, or ceux-ci ne resteront pas dans les annales du genre. Mais comme le gros point fort du jeu reste le scénario, les joueurs fans de D-RPG en général sauront s’en contenter.