Tous sur le pont moussaillons ! Sortez vos pagaies, récupérez vos plus belles mouettes pour les mettre en munitions dans les canons et nous sommes partis pour taper du monstre marin, sauver tous nos compagnons disparus et redonner au phare son prestige d’antan. À moins qu’il n’y ait trop d’embuches sur notre passage ?
Ship of Fools, pauvres fous
Sommaire
Ah faut tout recommencer ? ah merde…
On dirait pas comme ça, mais j’ai un côté pure et innocente. Je ne savais pas que Ship of Fools était un roguelite. Tu sais, le genre de jeu où « il faut parfois savoir perdre », pour mieux s’améliorer et retourner combattre le boss qu’on vient très péniblement de battre, en transpirant des aisselles, il y a 30 secondes. En plus c’est le même monstre qui a bouffé Boba Fett ! Mais ça aurait pu être pire ! Lorsqu’on retourne sur l’archipel, le bateau est automatiquement remis à neuf. Manquerait plus qu’on doive couper les arbres de l’archipel pour réparer le bateau avec les planches !
Comme tout roguelite qui se respecte, la map se construit aléatoirement. Vous vous déplacez sur des cases qui vous offrent différents bonus, mais de l’autre côté la tempête approche à grand pas, engloutissant quelques bonus les plus proches sur son passage. Elle avance aléatoirement chaque zéro à 3 tours maximum. Vous avez donc parfois assez de temps sur une run de vous équiper au maximum. Attention, il ne faut pas être trop gourmand : parfois l’appât du gain n’en vaut franchement pas le coup et vous mourrez avant même que la tempête ne soit trop proche.
Run run run
La meilleure approche est de se fixer un objectif pour chaque run et de se déplacer en fonction. Les casses avec un dessin de rafale de vent vous aideront à vous déplacer de 2 cases. Il est donc possible d’aller chercher rapidement un bonus un peu loin de vous, avant que la tempête ne s’en empare. Mais avec cette stratégie, vous aurez moins de chances de tomber sur des améliorations ou des munitions plus puissantes pour combattre le boss de fin de niveau.
Afin d’améliorer au maximum bateau, bonus et équipement, il vous faudra récupérer des vrilles lors de vos sorties. Vous en gagnez aussi en fin de partie selon les dégâts que vous avez faits aux ennemis. Même si à chaque achat le prix augmente, il est très facile d’améliorer à fond le bateau. Sa vie atteint son maximum à 10, tout se joue alors sur l’attaque. Si vous avez un peu de chance, vous pouvez récupérer et combiner des munitions et des améliorations qui font pas mal de dégâts.
Tout part en vrille sur Ship of Fools
Quasi full-vie, bien armés, parés pour l’attaque et là, c’est le drame : tout s’effondre en 1 minute (sans compter le coéquipier qui te pagaie la gueule toutes les 2 minutes).
Et lorsque tout se passe bien, le jeu crash… C’est rageant, vraiment. Et tellement dommage car, il y a beaucoup d’humour dans les personnages. Les marchands à retrouver ont pour certains un petit background sur fond d’humour. Le design des personnages est pépite. L’ambiance pourrait être morose par ses couleurs froides et sa palette dans les tons kakis pour le premier monde. Il n’en est rien parce que tout est mignon. Même les araignées sont mignonnes, mais pas les mouches avec leurs œufs collés aux fesses et leur trompe dégoulinante.
Naviguer en eaux troubles
Le jeu n’est pas difficile à améliorer, il y a quelques subtilités à comprendre qui le rendent attrayant. Les améliorations pour le bateau restent, mais pas celles des personnages, même celles achetées chez le marchand de l’archipel et ça, c’est bien dommage ! Il est assez court. Il est prématuré pour moi de l’acheter à sa sortie. Il vaut mieux attendre un patch et quelques mises à jour.