Epic Loon j’ai testé la démo !

J’ai pu tester la démo d’Epic Loon et je peux vous dire qu’on ne s’ennuie pas une seule seconde ! La prise en main est très simple : 3 actions à retenir, le reste est du timing et de la chance ! Pour en savoir plus sur l’historique d’Epic Loon et de quoi parle le jeu lisez l’article.

Merci à Macrales Studio qui m’a permis de tester le jeu en avant première et je n’en suis pas peu fière !
J’ai pu tester un niveau de l’histoire le premier acte de la VHS Jurassik Land et le mode battle avec pour décors la VHS Nosferacula.

Bon ok si les jeux étaient sur VHS ça se saurait mais dans Epic Loon la VHS est un des protagonistes majeur et c’est d’ailleurs le déclencheur de l’histoire. Tout tourne aussi autour de ce médium. Les graphismes, la musique qui colle parfaitement, les sons. Si vous avez la trentaine vous reconnaîtrez tous les sons du jeu !
Mets la VHS dans le magnéto, fais avance rapide, ce sont aussi des éléments du gameplay sauf qu’on ne contrôle rien si ce n’est les extra-terrestre qui polluent les films préférés de notre ami geek.

L’univers graphique d’Epic Loon est une retranscription réussie autant visuellement qu’auditivement de ce qu’était l’univers geek des années 90. Un écran titre avec le salon d’époque et son Télé Z qui servira de menu de configuration. Et la télé cathodique qui servira de support avec un effet graphique bombé, les couleurs ternes et les strilles sur l’écran qui feront comprendre que la cassette est en avancée rapide.

Les décors ne sont pas de simples images retouchées des films, les références sont retravaillées du titre aux décors et éléments clés de l’histoire pour créer des niveaux prenant et atypiques. J’ai adoré me balader dans les différents tableaux  de Jurrassik Land. Chaque scène ou moment clés du film est retranscrite de façon originale et interprétée. Les aliens qui s’y promènent sont mis en valeur et même si le jeu n’est pas contemplatif, on a quand même le temps de s’attarder à repérer quelques clins d’oeil par ci par là.

Et vibre au son de la musique

La bande son est composée par le groupe français Pryapisme et rien qu’en voyant le site vous comprenez que leur univers colle très bien à Epic Loon. La musique qui nous accompagne est très très dynamique, elle dit qu’on est pas la pour rigoler, tout est fou, ce qui arrive est fou, l’endroit où on est est fou, et on contrôle des trucs bizarre que quelqu’un de bizarre veut tuer. Ouais c’est pas clair hein, ça part dans tous les sens, quelque moment d’accalmie de courte durée mais la musique pousse à aller plus vite à être réactif, il faut y aller pas le temps de traînasser.

La musique est là pour donner de la couleur et vient contraster avec les graphismes noir et blanc. On voit une explosion de couleurs, un feu d’artifice épileptique lorsqu’on en entend cette musique. Cela vient appuyer en plus avec des notes style 8bits bien placées le noir et blanc pour le coup reposant, mais pas représentatif parce que pour le coup n’en déplaise aux jeunes, dans les années 90 il y avait déjà la télé en couleur.

 

Du gameplay simple et efficace


Comme je le disais plus haut, le principe est de contrôler un alien et de faire 3 actions :

  • Il a sa forme d’origine il peut faire de tout petit saut pour se déplacer, bien utile dans des endroits stratégiques
  • Sa forme ratatinée avec laquelle il a une capacité de propulsion énorme, utile pour parcourir une longue distance et se coller (comme de la merde) sur la moindre plateforme, rebords ou pixel d’un objet du décors.
  • La dernière action est de se faire exploser, pas vraiment pour recommencer si on est coincé mais plutôt pour bien faire chier les potes qui jouent avec vous puisque l’action fait se propulse tous les éléments à proximité.

Les niveaux sont très très court, parfois quelques secondes suffisent pour le terminer, le tout est d’être le plus rapide et surtout habile. La difficulté réside à trouver la bonne façon de parcourir le ou les obstacles au milieu du niveau. Par la bonne façon, je ne parle pas du bon chemin car il n’y en a pas qu’un seul, mais c’est plutôt la maîtrise des sauts et le bon timing qui seront indispensable. Il va falloir être habile de la manette pour gagner saupoudré tout de même d’un peu de chance !

Le jeu m’a offert de contrôler 2 personnages, donc même seule j’ai pu jouer avec moi-même en toute schizophrénie consentante et positive. Bien entendu impossible de contrôler les deux personnages à partir d’un certains niveau plus complexe puisque les deux font la même action au même moment. Mais ça m’a permis de finir un niveau avec un et de tester alors le fait d’être derrière à galérer à finir le niveau avec la musique qui s’accélère et aussi la vhs parce que le geek victime devient geek perturbateur à son tour et impose un gameplay nouveau à quelque chose qui pourrait être long, telle les fins de course à attendre les autres lorsqu’on a fini premier·e depuis bien longtemps.

Le jeu a prévu du contrôle au clavier, mais il est fortement conseillé de jouer à la manette. Une manette Xbox 360 ou une manette PS4 (voir le tuto pour brancher sa manette PS4 sur le PC) seront parfaite. C’est d’ailleurs avec la manette PS4 que j’ai joué à Epic Loon, pas besoin de configurer quoi que ce soit, tout est déjà prêt !

Epic loon, après la démo toujours aussi prometeur

Toujours prévu pour le premier trimestre 2018, Epic loon tient sa promesse de jeu complètement inédit et déjanté au possible. Prévu pour de bonnes soirées entre potes à parcourir le mode histoire ou en s’affrontant en mode battle, Epic Loon se montre aussi très agréable et tout aussi fou à jouer en solo avec des personnages attachants. Je ne m’inquiète pas devant les détails apportés aux 2 niveaux que j’ai pu tester dans les 2 modes disponibles, les autres niveaux représentant un film différent seront tout aussi réussi. 4 films seront disponible à la sorti, pour les autres il faudra jouer pour les débloquer.

Rendez-vous dans quelques semaines sur Steam, PS4 ou Xbox One pour prendre le contrôle des extra-terrestres.